VTT Oloron-Sainte-Marie Raid des 3 Vallées juin 2014

 

Fred il y à plusieurs mois de ça m’a proposé de faire le Raid des 3 Vallées avec lui, après tout ce qu’il m’avait raconté sur cette épreuve, j’ai bien sur accepté tout en sachant que ce serait quand même des parcours roulant mais avec une organisation au top.
Le Raid des 3 Vallées est une course vtt qui se fait en équipe de 2, les coureurs de l’équipe doivent tout le temps être ensemble et un minimum de matériel obligatoire est demandé dans le sac, donc les sacs type 6l sont vraiment trop limite. Nous sommes donc partie sur cet événement et ceux accompagné de Paul qui lui faisait équipe avec Batiste.
Ci-dessous les 3 traces envoyées par l’organisation la semaine avant la course.
  • Trace GPS aux format GPX Orga étape 1:     disponible ici ou sur OpenRunner speudo scjsnow ID n°3783085

  • Trace GPS aux format GPX Orga étape 2:     disponible ici ou sur OpenRunner speudo scjsnow ID n°3783092

  • Trace GPS aux format GPX Orga étape 3:     disponible ici ou sur OpenRunner speudo scjsnow ID n°3783100

 

  • Descriptif étape 1:

KM:    46.20 km

D+:    1175 m    D-:    985 m

Durée:    2h55:21    17éme de l'étape

VTT utilisé:    Kona Satori 29 pouces

Pour cette première étape, déjà avant la course il y a toute une organisation, préparation du matos, des lampes car l’étape démarre à 20h30, des sacs avec le minimum obligatoire demandé par l’organisation, mettre son paquetage au camion de l’organisation qui le fera suivre au point d’arrivé. Car pour les 2 nuits du vendredi et samedi, nous dormons sur les sites d’arrivé des étapes dans des gymnases.
Une fois prêt on se dirige vers le point de départ. On roule un peu pour se chauffer mais pas trop et j’ai l’impression que tout le monde me regarde comme un alien car j’ai mon Met Parachute avec la mentonnière, faut dire le parc se compose en très grande partie de jambes rasé et de semi rigide, cela ne me rassure pas sur la qualité des traces proposé.
Sur la ligne de départ le spitch fait par l’organisation me rassure, ils parlent beaucoup de sécurité de descente dangereuse et de vraie montagne d’où du matériel obligatoire, ce qui me rassure moins c’est le terrain très boueux dû aux averses importante de la semaine.
Le départ est lancé, on fait le tour du parc d’Oloron-Sainte-Marie, puis on file sur une bosse courte mais bien raide. Je pensé le départ neutralisé, au final ce départ m’a fait penser à une course de vélo route, et à aucun moment j’ai compris quand on nous avait lâché… Du coup au bout d’un moment je décide de démarrer le chrono du gps, avec ce départ qui ne ressemble à rien difficile de retrouver son compagnon, devant derrière ? Après avoir levé le pied je retrouve enfin Fred, cool on va pouvoir commencer. Donc un peu de goudron, de la piste plate, un peu de goudron, de la piste plate, quelques vallon mais pas de vrai pente, quelques single mais rien d’extraordinaire. Ça roule assez vite, on sent que les routards sont présent, dommage je croyais être quand même sur un événement vtt. Des que c’est de la piste ça roule tête dans le guidon, par contre au premier danger signalé par l’organisation (une simple marche…) là c’est tout le monde à pied et surtout on ne regarde pas si on gêne, l’état d’esprit des concourants n’est surtout pas à laisser passer ceux qui peuvent passer sur le vtt ou qui vont plus vite, faut pas croire, les mecs ils jouent la course de leur vie !
Au moindre caillou glissant c’est à pied, bref des que l’on fait un minimum de vtt les gars autour de moi sont à pied, hallucinant, je peste mais bon obligé de faire avec, du coup on essaie de relancer plus fort sur le roulant histoire de passé devant ces "vététiste", non ce n’est pas le mot, je ne sais pas comment définir cette discipline.
Bref ce qui du arrivé arriva, une fois au pied de la bosse je suis grillé car pas du tout habitué à ce type d’effort, je n’avais jamais fait autant de kilomètre à plat avec si peu d’intérêt depuis que j’ai repris le vtt en aout 2009, c’est pour dire l’intérêt de la trace avant la seule bosse de l’étape. En plus ça commence par un single dans du bourbier, je me surprends à pas mal me débrouiller dans cet exercice de glisse et d’effort intense. Même avec autant de boue cette partie sur single est plutôt sympa, enfin un truc qui ressemble à du vtt, puis s’ensuit une longue piste, ça devient dur pourtant c’est là que normalement je suis à l’aise. Mais là grillé, j’ai du mal à emmener mon 29 pouce. Il faut dire que n’ayant pas voulu acheté des pneus exprès pour 3 étapes, je roule chaussé en 2.35 de chez schwalbe, un hans damp et un nobby nic, c’est pas idéal pour faire du cyclocross… En fin d’ascension je suis obligé de marcher, ce qui me rassure un peu c’est que je suis loin d’être le seul, et rapidement on bascule.
Il pleuvote légèrement, c’est humide, mais je me surprend à avoir confiance en moi et mon accroche et je me laisse filé comme sur le sec, et comme si j’étais de jour car avec mes 2 blocs phares, un sur le casque et l’autre sur le cintre, rouler de nuit est un jeu d’enfant. Descente sur single, roulante mais avec pas mal d’épingles assez large. Ca va tellement bien que je m’amuse à faire l’intérieur à Fred sur une épingle, ce qui me vaut au passage une engeulage d’un des organisateurs, car il trouve que l’on est dangereux, "non désolé on roule et on s’amuse c’est ça le vtt". Du régal je me sens enfin dans mon élément, je laisse coulé sans trop toucher au frein, et rapidement je perds Fred, je l’attends donc pour que l’on roule ensemble et il préfère que je sois derrière en lui ouvrant la vue avec le phare posé sur mon casque. Donc fin de descente tranquille mais à allure correcte en suivant Fred et en lui ouvrant tous les virages avec la lampe.
Au pied de la descente c’était la fin du Chrono, la liaison jusqu’à Arudy sera hors course. Une fois arrivé il est 23h30, il faut laver le vtt qui est dégeulasse, depuis 2009 c’est la première fois que je mets un vtt dans cet état, c’est un peu normal car quand il pleut ou que le terrain est humide je reste à la maison. Il faut aller au gymnase, récupérer le paquetage, se laver, monter le couchage, se préparer un peu pour demain et accessoirement manger. Le repas super, mais malheureusement l’effort intense m’a coupé l’appétit je n’ai quasiment rien pu avaler ce soir-là. La nuit elle sera courte à l’heure où l’on est sortie de table, et le sommeil absent, impossible de dormir, juste les yeux fermé histoire de se reposer un peu. La journée du samedi va être dure…Au final sur 43km chronométré, seulement 10km qui ressemble à du vtt, le reste c’était un mélange de vélo route et de cyclocross. Après cette première étape, constat n’est pas terrible et le plaisir prit est minime, mais bon Fred pour me rassurer me dit que demain l’étape 2 ça sera beau et de la vraie montagne.

 

  • Trace GPS aux format GPX étape 1:     disponible ici ou sur OpenRunner speudo scjsnow ID n°3844020

 

  • Trace vue aérienne étape 1:

 

  • Photos étape 1:

         

 

  • Descriptif étape 2:

KM:    46.20 km

D+:    1175 m    D-:    985 m

Durée:    2h55:21    17éme de l'étape

VTT utilisé:    Kona Satori 29 pouces

Réveil à 6h ou 6h30 (je me rappelle plus exactement), vite il faut se préparer, tout ranger, aller déjeuner, fignoler et huiler le vtt. Tout doit être au top car là c’est une vraie étape de montagne qui nous attend. Le jour se lève et il fait beau, ciel bleu, pas de vent et grand soleil ! Par contre des orages sont annoncé en fin d’après-midi, mais théoriquement on devrai être déjà à l’arrivé.
Pour cette deuxième étape on commence avec Paul, qui la faisant seul doit se rattacher à un une équipe pour des raisons de sécurité. Sur la ligne de départ, encore un spitch de l’organisation qui est assez déçu car certains ne joue pas le jeux et roule très light sans le matériel de sécurité demandé par l’organisation, génial l’état cet état d’esprit…
On part donc du fond, car on laisse l’avant au routard ou hybride qui ne pédale vite que sur le plat et le goudron, on a était assez écœuré de l’étape de la veille. Donc on part cool, et a notre grande surprise ça ne part pas si vite que ça, du coup j’attends Fred et lui dit qu’il faut que l’on remonte tout en restant à rythme de balade. Ce que l’on ne fait, pas trop mal, mais rapidement on arrive sous une route et derrière un portage et là c’est l’attente pour pouvoir monter, on ne connaissait pas et on c’est bien fait enfermé. Pendant l’attente je regarde un peu les concurrents, et peu savent porter un vtt, les pauvre ça promet pour la suite.
Une fois le portage enfin passé et un maximum de temps perdu, on emprunte un superbe single qui nous mènera sur une petite portion de goudron pour commencer l’ascension sur piste. Il fait beau, les paysage sont sympa, et comme j’ai un faux rythme car Fred démarre moins vite que moi, j’en profite pour commencer à prendre des photos. Juste avant le sommet on prend un petit portage puis on débouche en haut sur un sentier magnifique et une vue sur la chaine de sommet à 3000m, ça donne envier d’y aller.
La descente n’est pas trop difficile, un peu glissante mais dans l’ensemble ça passe super bien. Là je regrette de ne pas avoir pris la caméra, car c’était vraiment beau. On arrive au premier ravitaillement, super du vrai Coca Cola, un peu de tout, pas mal d’organisations pourrait prendre exemple sur eux ! Depuis 2009 c’est la première fois que je voie ça, des gens en plus agréable et souriant, ça fait plaisir.
On repart, ça monte doucement sur piste, c’est beau et plus on monte et plus ça s’ouvre avec des points de vue superbe. La piste fini par un portage et cela afin d’atteindre le plateau et basculer de l’autre côté. Le portage est un vrai bon portage, c’est bien raide et ça dure, on sait pourquoi on porte, mais surtout en se retournant on a déjà la récompense, le site est grandiose. Arrivé sur le plateau c’est pareil, sublime ! Sur le plateau certaines portions roulent assez bien. J’ai eu un coup de pompe dans le portages, les 2 premières monté en faux rythme à tirer du braquet en restant sur mon 36 on eut raison de moi, heureusement je trouve un second souffle une fois mi-chemin du plateau. Petit coup de pas de chance, je n’ai pas compris pourquoi, alors que j’étais sur mon 36, j’ai vu un truc volé et je regarde le pédalier, constat, le petit plateau plié, et inutilisable, on va devoir finir en 36 et 38 derrière, ça va être dur.
Une fois au col et au point culminant (pas loin des 2000m) on bascule pour une descente grandiose, par son panorama. La première moitié de celle-ci est un peu engagé, et comprend des portions de remonté qui demande parfois de pousser un peu le vtt. La seconde partie se fait sur un single très facile excepté les épingles dont certaine demande énormément de technique pour passer. J’arrive même à m’amuser et à renter 2 no turns, bon roue avant bloqué, je n’ai pas encore le truc pour laisser rouler la roue avant en même temps. Une fois au second ravito là on en profite, il faut bien recharger, le coup de pompe que j’ai eu dans le portage est aussi dû au fait de n’avoir quasiment rien mangé la veille. On repart pour une petite bosse puis un sentier vallonné en sous-bois, là je ne fais plus le malin, j’essaie de suivre Fred donc plus de photos. Puis viens une descente bien rapide et joueuse, ça roule vite mais au bout d’un moment je pars devant histoire de lâcher un peu à l’aveugle, du régal !!!
Nous arrivons à Bedous, il reste encore une ascension, ça démarre avec du single vallonné, un coureur qui a perdu son coéquipier nous rejoint, il finira avec nous. On rejoint une route et ça commence à monter, et là, deuxième coup de pompe, je me dis c’est la fin, ça va être dur et long pour en finir car on est juste au début de cette bosse et je suis littéralement collé au sol. Fred m’attend et m’encourage, de même avec notre compagnon d’infortune, vraiment un super état d’esprit. Après 3.5 kilomètres de monté sur goudron qui m’ont paru interminable on vire sur une piste et la dès que les pneus touche la terres, je repars de plus belle, je tire à nouveau un braqué non négligeable, Fred suis ce rythme que je doute tenir tout le long, très vite on remonte 1, puis 2 puis 3 équipe et ceux juste avant l’avant dernier ravitaillement. Fred continue, moi je me ravitaille car si je veux continuer il me faut du sucre. Je repars de plus belle, remonte sur Fred et on reprend encore une équipe, le jeune qui nous accompagne n’en revient pas de se virement de situation. On arrive au dernier ravitaillement, la descente n’est pas loin mais ça commence à faire long.
Puis enfin on descend, mais pas pour longtemps, car ça remonte sévère ensuite et pas de petit plateau, la faut taper dans le moral, pas grave je m’accroche et serre les dents, on remonte encore des équipe et la vrai descente n’est pas encore entamé. Ça  y est ça descend enfin, on file vite, notre compagnon nous suit, pour un crosseur en semi il assure, un des rares que j’ai vu rouler comme ça ce weekend. On file dans la descente une équipe me laisse passer par contre leur tactique à eux c’est d’enfermer le second coureur, Fred du coup reste bloqué. Heureusement ça dure pas longtemps et sur un bout de piste il déboite, et rapidement ça remonte, encore du raide, je m’accroche et je sens la crampe qui guette, ça ne loupe pas je dois finir les 50 dernier mettre à pied.
Là enfin ça descend pour de bon et très rapidement on rejoint un coureur, celui-ci nous dit de faire attention au barbelé, il n’aurait pas était là je tapé à fond dans du barbelé… plutôt craignos çà. Arrivé sur l’obstacle, surprise ce coureur c’est Paul, on l’avait perdu sur la piste avant le portage et le plateau, on n’aurait jamais cru remonter sur lui. Du coup on finira à 4, Paul et le jeune qui nous accompagne étant hors course, ils nous ont vachement aider pour gagner du temps sur les passage de barbelé, peut-être 3 ou 4 de mémoire, un super esprit de solidarité, un grand merci les gars ! Paul prend ma roue pour cette dernière descente, ça remue bien, de bons virages ou l’on va chercher des appuis, du régal.
Enfin arrivé, on va pouvoir se ravitailler, récupérer  et se faire masser car il y a des kinés exprès pour cela, une organisation au top. Juste le temps de laver le vtt que les orages s’en mêlent, il ne pleut pas à moitié, demain ça va pas être drôle, surtout en mono de 36. Le repas du soir est vraiment bien, on à même droit à du foie gras ! Pendant le repas l’organisation met un coup de gueule, pas mal de participant se sont plain car ils étaient hors délai aux portes horaires, et comme le dit l’organisation, peut-être que pas mal de monde peut se poser des questions sur leur préparation et moi je pense tout simplement sur leur façon de voir le vtt telle qu’il se pratique en Montagne. Car en vrai montagne on ne descend pas par des pistes, pour monter en partie finale c’est souvent des portages, bref de la montagne, sinon il y a une discipline qui s’appelle le vélo route…
On se couche et pour une fois on va dormir, des panoramas plein la têtes, aprés avoir passé une belle journée.

 

  • Trace GPS aux format GPX étape 2:     disponible ici ou sur OpenRunner speudo scjsnow ID n°3844026

 

  • Trace vue aérienne étape 2:

                                           

 

  • Panoramas étape 2:

 

  • Photos étape 2:

   

                                                       

                               

 

  • Descriptif étape 3:

KM:    46.20 km

D+:    1175 m    D-:    985 m

Durée:    2h55:21    17éme de l'étape

VTT utilisé:    Kona Satori 29 pouces

Après une bonne nuit de sommeil et malgré les nombreux orages de la veille au soir et qui ont duré toute la nuit, on se réveille reposé. Aujourd’hui il ne fait pas beau, dommage, c’est plus genre couvert et risque de pluie, le sol lui est détrempé avec tout ce qui est tombé. Petit déjeuné, préparation du vtt rangement du matos pour la dernière fois. Paul et Batiste prennent la bonne décision de ne pas faire cette étape. De notre côté avec Fred ce n’est pas trop possible, étape 1 on fait 17éme, sur l’étape 2 7éme soit après deux étapes on était 11éme ou 12éme. Fred étant un vrai compétiteur, et rêvant de faire le top 10, je fus forcé de le suivre sur cette dernière étape et pour la première fois de ma vie rouler aussi longtemps sous la pluie.
Sur la ligne de départ l’organisation nous spécifie qu’aux vu du terrain et de la météo l’étape trois sera raccourci. La seconde bosse saute de la trace, c’est-à-dire du kilomètre 33 au kilomètre 47, et la seule bosse a priori qui proposé une descente digne de ce nom.
D’entré ça part un peu plus vite que la veille, on est sur du goudron, puis on enchaine avec des petits sentiers et des piste herbeuse. Certain singles sont des rivières, et quand le sentier monte ça ne monte pas à moitié et je dois redoubler de force avec mon mono 36t pour pouvoir passer sur le vtt. Par la un peu de route puis rapidement de la piste, ça monte fort très fort, en plus c’est glissant, certaine petite portion se passe à pied, pour le reste c’est du travail en force. La pente diminue enfin pour devenir un peu plus normale, ça permet de souffler un peu, puis sur la fin un portage nous attend et quand on pense basculer, en fait on reste en faut plat montant sur un single et enfin on bascule mais pas pour longtemps car rapidement on rejoint le premier ravitaillement.
On se restaure un peu, et surtout on est trempé, à ce stade là j’arrive encore à garder les lunettes, j’y vois pas grand-chose, mais bon ça protèges.  On repart, un peu de goudron puis de la piste et ça remonte encore un peu avec beaucoup de pente. On commence la descente, au début ça file sur du single pas trop de pente, puis une genre de piste herbeuse, rien de fabuleux. Heureusement la seconde partie de la descente elle est un peu plus engagée, un beau single qui devient bien marrant dans les virages avec la boue bien glissante, d’ailleurs je m’en mets une sans gravité. C’est du Holiday on ice certaines portions. Ça change c’est même marrant. En bas on finit sur une courte partie rocheuse, on laisse filer le vtt et les roule se cale entre les cailloux glissant, soudain un panneau danger et un gentil organisateur pour nous prévenir qu’il y a une grosse marche. Bref oui il y a une marche normale, dommage d’avoir freiné car ça passerai mieux en l’air qu’en y laissant tomber la roue avant.
La suite de la route, un peu de boue, de la route puis le chemin d’Arles qui est plutôt sympa, de nouveau un ravitaillement, la plus je choix, je n’y vois plus rien, il faut que je range les lunettes. La suite se fait sur la nationale, partie improvisé par l’organisation pour court-circuiter la seconde bosse et sa descente dangereuse. Donc 3 bon kilomètres de goudrons, à ce moment-là j’en ai marre, j’essaie désespérément de suivre Fred, rouler sous la pluie ce n’est pas mon truc et autant de temps c’est une première, le truc on est loin d’avoir fini. Mais heureusement on reprend le GR653, du faux plat montant et descendant, des devers, des coups de cul, bref un sentier bien physique.
De nouveau de la route mais pas pour longtemps, puis ça remonte sur piste pour la dernière ascension. Là je cale, pas facile d’amener le 36 dents, et encore j’ai de la chance d’avoir remplacé la cassette en 11-36 par une 11-38. Je fais comme je peux, j’essaie de garder Fred à vue, on rattrape malgré tout du monde, sur la fin je remonte un peu mais c’est difficile et je ne suis pas le seul à en chier.
Après quelques coup de cul à pied, on bascule enfin, Fred a pu passer une équipe que l’on avait rattrapé la veille, mais moi je n’arrive pas à basculer avant eut, donc ils l’ont laissé passer et moi je galère dans la descente car ils me bloquent et m’empêche de passer et me ralentisse, c’est ce qu’il avait fait la veille avec Fred. Leur technique c’est de laisser passer le premier de l’équipe et bloquer le second, quel état d’esprit déplorable… Arrive un virage serré assez large et la comme ma visibilité était bloqué, je n’ai pas pu changer de rapport assez tôt, du coup gros dérapage pour faire l’intérieur, et je repars sur un rapport trop long mais j’insiste pour passer avant car sinon je vais encore me faire enfermé, mais la chaine casse sous l’effort.
Un peu dégouté pour le coup, pas grave on répare et je rejoins Fred qui m’attend au ravitaillement, je lui explique le topo et lui aussi avait les boules. En repart tranquille et arrivé au village d’Issor on retrouve une équipe espagnole, après le village on attaque des coups de cul, un passage à pied, on continue pour chercher la dernière descente qui ne sera pas fabuleuse.
La suite c’est 13km plus ou moins plat avec du sentier vallonné et bien boueux, 1 petit détour et un tour gratuit dans le camping. Sur cette dernière partie un coureur solitaire nous rejoint, super sympa de rouler avec lui.
Enfin on rejoint la ligne d’arrivée, il était temps, je fini plus dégouté que fatigué. Rouler 3 heures sous la pluie passe, mais 5h30 non ça fait trop, sans compter le matos qui s’abime beaucoup dans de telles conditions.
Heureusement Paul nous attend et prend en charge nos montures pour les nettoyer pendant que l’on se douche (merci Paul), car après il faut encore manger, charger la voiture et rentré sur Perpignan, ce n’est pas à côté.
Bilan de cette étape, c’est plutôt moyen, ce n’est pas une trace très intéressante, trop roulante à mon gout pour les descentes qui souvent était en plus large. Par contre les singles vallonnée eux sont très sympa.


Pour résumé, je ne regrette pas ces 3 jours, on à passer de bons moments. Je suis content de m’être accroché afin que l’on puisse finir 10éme, car cela avait de l’importance pour mon coéquipier et il en était assez satisfait. Pour le reste je rentre avec des réparations et un gros entretien du vtt suite à ces 3 étapes.
Même si les étapes 1 et 3 n’était pas fameuse, l’étape 2 en valait vraiment la peine, et le tout avec une belle journée. Une organisation formidable, disponible qui sait répondre aux besoins des participants, de bon repas et des ravitaillements de qualité et complet. Le balisage était léger et le gps conseillé, on a eu peu de fois besoin de vérifier à l’aide du gps, ce qui est trés bien.
Niveau trace ce n’est pas trop ça, juste une étape qui est formidable, pour les 2 autres c’est très bof. Même si l’état d’esprit général est bon, les diverses moquerie entendu sur l’organisation et ceux à cause de leur sérieux et rigueur, des portages et difficulté rencontré sur l'étape 2, me font en déduire que au moins la moitié des participant se sont trompé d’épreuve. C’est un raid de montagne pas une course tgv de speudo vtt, quand une des premières équipe dit à Paul que si ça roule sous les 25km/h de moyenne ce n’est pas un intéressant, qu’il se mette à la route et qu’il oublie le vtt. Le pur vtt se pratique en montagne et cela passe par des poussages et des portages, des sentiers et des descentes très techniques.
Malheureusement malgré l’état d’esprit de l’organisation et la volonté de faire un raid montagne et vrai vtt, je ne pense pas refaire cet événement. Je ne m’y sens pas à place car dans l’ensemble c’est trop roulant, je dirai que c’est une épreuve qui par son profil et son terrain est coincé entre 2 type de vtt, le speudo vtt ou l’on ne fait que pédaler sans se soucier de la technique et en évitant toute difficulté, et le vrai vtt de montagne comme avec l’étape 2. Malheureusement la grande majorité des participants est plus basé sur ce vtt non technique, ou l’on ne fait que pédaler tête dans le guidon et je ne parle même pas de l’esprit qui va avec… Bref je préfère m’abstenir, par contre ce sera avec plaisir que je reviendrai rouler par la bas avec des amis afin de découvrir ces belles montagnes que l’on a pu à peine gouté.

Résultas de l'épreuve ici

 

  • Trace GPS aux format GPX étape 3:     disponible ici ou sur OpenRunner speudo scjsnow ID n°3844029

 

  • Trace vue aérienne étape 3:

 

  • Photos étape 3: