VTT Mons Shimano Epic Enduro 05-04-2014

 

  • Descriptif:

KM:    93.80 km

D+:    4210 m

Durée approximative (hors arrêt):    10h20 plus 2h17 d'arrêt soit 12h37 en tout

VTT utilisé:    Engine-Lab 160

Résultats:    1h47:14   93éme scratch    résultat général téléchargeable ici    Boucle 1 ici    Boucle 2 ici    Boucle 3 ici

Voilà enfin sur Mons pour la fameuse Shimano Epic Enduro. Nous sommes vendredi fin d’après-midi, la famille et les amis ont déjà récupérer les gites à roquebrun, on se retrouve à Mons pour le retrait des plaques et marquages des vtt. Alors je ne suis pas trop patient, surtout pas habitué au rassemblement de masse (en vtt c’est mon premier), du coup j’ai trouvé cela long, surtout pour le marquage des vtt. Une fois les plaques retirées, le vtt marqué, nous allons avec les autres copains monter notre emplacement team (Yeti Touch). Et la une heure après on passe devant l’inscription, et une file d’attente !!! Ça faisait peur, au final nous n’avons pas beaucoup attendu et nous avons eu de la chance. Une fois tout prêt pour le lendemain on va au gites pour manger, heureusement que mes parents et ma compagne avait pris de l’avance pour nous préparer le repas et la table, car c’est à 21h que l’on à commencer à se mettre à table, et dire que l’on avait prévu 19h30 histoire de se coucher tôt. Si la famille n’aurai pas était là, on aurait à tout le coup quasiment rien cuisiné vu l’heure, pas top pour le lendemain.
Donc couché vers 23h30, et réveil à 3h le tout avec un manque de sommeil accumulé les 2 dernières semaines, bref pas top pour démarrer la journée. A 3h du matin, tout le monde debout petit déjeuné et départ vers Mons pour être la bas à 4h afin de se préparer et poser les dernières affaires au padock. 4h15 on commence à faire la queue pour être mit sur la ligne de départ, on patiente pas mal, c’est long, 45 minutes en tout…

Ça y est le départ est donné, pile poil 5h par contre partir un peu plus loin que le milieu du troupeau, c’est chiant, car ça avance pas. Pour la première liaison le but est de monter devant assez rapidement histoire d’éviter des bouchons inévitable lors du départ de la SP1 et pendant la spéciale. Pas facile de doubler pour remonter, ça n’avance pas et ça roule en paquet tranquilou, obligé de mordre sur les bas-côtés et de jongler un peu. Une fois le peloton dépassé, c’est cool, moins de monde, et doucement je remonte sur le petit groupe qui est devant. J’ai laissé du jus sur ce départ, mais monté à son rythme c’est bien mieux, malgré tout je suis quand même monté un peu trop vite au vu des évènements qui vont suivre.
Une fois arrivé au départ de la spéciale 1, nous devons attendre car l’organisation n’est pas prête, nous sommes monté bien plus vite que ce qui avait était prévu. Allez c’est le moment je me lance dans la spéciale 1, et rapidement je me rends compte que je n’ai pas lancé la caméra, donc arrêt pour lancer la caméra, et 20 mètres plus loin que j’ai oublié d’ouvrir l’amortisseur donc arrêt pour ouvrir celui-ci, vu la pente je ne me vois pas le faire en roulant. Ça y est enfin lancé, on va pouvoir essayer de rouler un peu. Le début comporte de la pente, des virages, ça glisse un peu et pas évident pour moi d’aller chercher un appui donc je me traine sur les virages, plus bas ça devient roulant, il faut même pédaler et l’on prend vite de la vitesse, tout se passe bien jusqu’à la première épingle ou là je fais un tout droit dans un buisson. Je repars très vite puis j’enchaine, pas de difficulté sur cette spéciale. Au final je n’ai pas était gêné sur cette spéciale, mais je suis partie dans les premier. 10 :57 pour la SP1





On repart doucement sur la seconde liaison, cela se sent, les écarts avec les départ de la spéciale 1 on régulé le flux, et ça roule bien espacé. Je décide de lever un peu le pied histoire de récupérer, je me prends le portage tranquillement, Polo me rejoint puis sur la piste je le laisse partir, et je continue à un rythme inférieur à la première liaison. Une fois arrivé au Naudech, le jour n’est pas encore totalement levé, mais on y voit bien sans lampes, et la juste quand j’arrive Polo s’élance dans la spéciale.
Juste avant de m’élancer dans la spéciale 2, les organisateurs sur place me conseille d’allumer les lampes car dans la forêt il fait encore un peu nuit, leur conseil était bien judicieux, merci les gars. Donc on ne va pas refaire les mêmes conneries que le départ de la spéciale 1, je pense donc à ouvrir l’amortisseur, et je lance la caméra avant le départ. D’entrée des que l’on bascule dans la forêt, le sol est humide, les pneus (non prévu pour la boue) charge très vite, c’est difficilement contrôlable, ça glisse dans tous les sens. Je ne fus pas surprit j’étais persuadé que certaine partie du terrain serrait encore humide le jour de la course. Certain passage passe en sortant un ou 2 pieds, mais je reste quand même sur le vtt pour perdre le moins de temps possible, par contre je suis non-stop sur les frein, pas à l’aise du tout, enfin le final des crêtes et la grande ligne droite qui arrive à la piste, là je perce le pneu avant, je traverse la piste délicatement, et sur la partie suivante qui est moins chaotique et roulante j’essaie de délaisser le pneu avant histoire de rouler le plus possible, mais au bout d’un moment cela devant impossible, enfin disons que j’ai pas envie de déchirer le pneu et d’abimer ma jante. Je descends du vtt et le met sur le dos et hop séance de trail, 2 minutes à courir vtt sur le dos pour finir la spéciale. 8 :07 pour la SP2, sans la crevaison j’aurai quand même eut un chrono pas trop mauvais.





Avant de repartir sur la liaison, je mets une chambre à air dans la roue avant, quand même je n’ai pas de chance car en 4,5 ans ça doit être la 3éme fois que je perce ou déchire un pneu avant, et ce n’est pas le terrain qui est plus exigent, car chez nous c’est du même acabit. Le temps de réparer je voie passer Fred et Yves, Dommage je ne pourrais même pas rouler avec eut. Je repars et la surprise (bonne surprise), la liaison est un peu différente de ce qui avait était annoncé, et l’on emprunte un single pour rejoindre la piste, d’ailleurs très rapidement je sens des crampes qui sont pas loin ! Je pense que le final en courant ne m’a pas fait du bien, et je comprends de suite que je ne suis pas dans un bon jour, les crampes en vtt pour moi c’est une fois l’année… Donc je remonte le single en évitant de forcer, j’alterne les poussages, puis une fois sur le piste je remonte tranquille, et là coup de bol je tombe sur Mag, ça fait plaisir de la revoir, donc on discute un bon morceau, on prend des nouvelles. Puis je repars un mon petit rythme, je croise Fabrice aussi, qui lui n’ont plus n’a pas était épargné par les crevaisons. Plus loin on passe à côté de la descente de la spéciale 3 et je voie Polo passé, bon c’est sur je ne pourrai pas revenir sur lui pour rouler ensemble, faudra se faire le circuit seul ou avec de nouveau compagnons.
Arrivé au départ de la spéciale 3 je prends un petit gel sucrée, je bois un peu plus, car avec les crampes et ne buvant pas beaucoup, le fait de compenser les fera peut-être partir. Là aussi par rapport à la trace fourni, la spéciale 3 part de plus haut, ce qui est très bien car ça rallonge encore la descente et rajoute du D+ à la boucle. Départ d’entré dans la pente, pareil, un sol un peu humide sous les arbres, les pneus qui charge un peu, je ne suis pas à l’aise et encore tout le temps sur les freins, impossible de me lâcher. Pas grave on arrive sur une portion de relance, je sais que sur ces portion je peux bien pédaler pour rattraper un peu, mais la plus rien, je comprends que je suis cuit et que c’est pas du tout mon jour, la journée va donc être longue et difficile! Une fois la partie humide passé, juste avant la piste sur une portion roulante et plus sèche, je commence à retrouver ma confiance, puis sur la piste je lâche et me relaxe un peu, je sais que la partie qui suis me convient, car ça sera sec et il y aura de petit passage technique comme on en trouve beaucoup par chez nous. J’entre dans le sentier des écoliers et la des feuilles cache une branche d’arbres, ça loupe pas, je tape assez fortement la branche, je suis totalement surprit par le choc et déporté dans un autre arbre sur la droite. Cela m’a arraché la batterie de la lampe sur le casque, celle-ci pend, j’essaie de l’enlever mais dans la panique je n’y arrive pas, au final je la glisse entre le sac et mon dos car j’ai déjà perdu trop de temps sur cet incident. Je repars en me laissant descendre, pas évident de trop attaqué, je n’y suis plus et je dois vite me remettre dans le bain. Même la petite remonté finale je n’arrive pas à passer sur le vtt, c’est sur ça sera un jour sans. 14 :48 pour le SP3





Au final dans la soirée, Fred m’apprend que je fini 87éme de la boucle 1 sur 459 finisher, avec un temps de 33 :52. Au vu de tous les soucis rencontrés ainsi que de mon état de forme je ne comprends pas trop ce résultat, car même en grande forme et avec un pilotage correct (pour mon niveau), je n’en aurai pas espéré autant.

De retour au padock à Mons, un grand arrêt s’impose avec le remplacement du pneu avant et le remontage en tubeless, obligé de chercher un prise de courant car le transfo de voiture ne suffit pas pour le compresseur. Que de temps perdu, pendant ce temps Polo tourne en rond, la boucle 1 s’est fini trop vite du coup on leur conseille de ne pas partir avant 9h pour ne pas poiroté en haut de Montahut avec le froid et le vent. Je dois encore m’alimenter, réparer la plaque de course qui c’est à moitié arracher lorsque l’arbre à traverser le sentier. Au final au bout de 45 minutes d’arrêt je repars, Polo est déjà parti depuis 20 minutes.
Je monte la liaison doucement, ça reste du goudron donc ça se monte tout seul, puis arrive la piste, normalement en portage je me repose et récupère, là c’est difficile, je sens de nouveau les crampes qui me guettent, obligé de gérer tout le long, j’ai pu un peu alterner le portage et roulage, mais moins que prévu. Un peu avant la barrière et le dernier portage, je retire mes protection  (genou et tibia), habitué à les garder la journée, là je sens que c’est de trop.
Une fois en haut de Montahut, départ pour cette longue spéciale qui secoue. Je me laisse descendre, je n’ai pas de jus, et la très vite je subis la descente, au lieu de survoler les caillasse je prends encore plus de choc en roulant doucement et sans arrêt sur les freins. On va gérer pour pas tomber et c’est tout, aucun plaisir sur cette spéciale dans cet état. 18 :32 pour la SP4





Arrivé en bas dès le début de la liaison je me prends une bonne crampe et obligé de m’allonger. Une fois repartie je décide de faire un détour par Le Cross pour voir ma compagne et mes parents, j’en ai vraiment marre à ce moment-là et surtout je ne prends pas de plaisir à rouler, moi qui attendait cet événement avec impatience. Apres une petite pause je repars sur la liaison en direction de Bardou, et pendant la liaison en partie descendante je me retrouve contraint à remplacer mes plaquettes arrière, décidément aujourd’hui je fais fort! Je commence la monté vers Bardou, obligé de rouler bien en dedans, mais ça se passe mieux, surprise, je récupère même un peu de vivacité et arrivé au début de la spéciale je me sens bien. La liaison de Bardou est très différente de ce qui avait était donné en trace GPS et cela est très bien car plus intéressant.
Voilà départ pour la spéciale 5, la très belle descente de Bardou. Ça ne se passe pas trop mal, j’ai un peu de rythme, même si je ne peux pas relancer comme je voudrai, surtout qu’il faut en garder pour le final car à la fin il y a pas mal de relances.
La spéciale c’est bien passé, 11 :57 SP5, j’y ai même prit du plaisir, je pense même avoir retrouvé un second souffle. 30 :29 pour la boucle 2





Deuxième passage au Padock, je me pose pour manger avec la famille et les copains qui ont déjà fini. Impressionnant le nombre de pépins mécaniques ou casse, sans parler des chutes. Encore une fois 45 minutes d’arrêt, cela fait du bien de profiter de la famille et des copains.
Puis je repars pour la boucle 3, j’arrive à joindre Paul au téléphone, pour lui ce n’est pas fameux non plus. Je me laisse monter tranquillement.
La spéciale 6 elle est en sous-bois, c’est humide, ça ne dure pas longtemps, mais sur un sol glissant, je n’ai pas l’habitude et me laisse descendre tranquillement, 3 :34 pour la SP6, Spéciale très courte.





Puis remonté avec pas mal de pente et un portage pour rejoindre le départ de la fameuse spéciale des pylônes. Je me sens pas trop bien, encore une fois plus d’énergie vive, juste de l’énergie de fond pour me laisser monter et descendre doucement.
Résultat encore une fois je n’éprouve pas de plaisir, j’ai l’impression de faire une balade à vide. Bref les pylônes se passent mais moi qui adore cette descente je ne peux en profiter, 18 :36 pour la SP7.





Une fois en bas enfin la dernière liaison, j’en ai marre et je fini vraiment pour finir, la monté pas très longue semble bien plus longue que d’habitude. Quant à la dernière spéciale qui est très agréable et comprend pas mal de relance et petites remonté, c’est une horreur dans cet état, car remonté à pied et se laisser descendre à 2 à l’heure, j’en vois pas l’intérêt. Je fini vraiment en mode balade 20 :43 pour la SP8 et un total de 42 :53 pour la boucle 3.





Vraiment déçu de n’avoir pas était au rendez-vous pour ce magnifique événement. J’ai pris de plaisir que très rarement, moi qui n’aime pas me forcer et roule toujours plaisir, du coup cela n’a pas était agréable du tout. Au final je fini 93éme en 1h47 :14 de spéciale chronométré, pour une durée de 12h37 dont 2h17 d’arrêt.
Sur le papier le résultat est bon, je n’en espérai pas autant, mais pour moi ce qui compte c’est le plaisir et ce jour-là c’était quasiment sans, donc malheureusement je ne garderai pas un bon souvenir de cette journée. Après niveau organisation c’était au top, il manquait juste quelques ravito en eau intermédiaire, le seul que j’ai vu était à la boucle 3. Sinon tout est top, de belles descentes, du vrai vtt, une belle boucle, vraiment de quoi passer un super moment inoubliable quand on est en forme. Merci au Organisateurs et au autres vététistes pour les diverses photos.

 

 

  • Trace vue aérienne:

 

  • Panoramas avril 2014:

 

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